Rencontre avec Claude Bolotny, Directeur du CDF

Rencontre avec Claude Bolotny, Directeur du CDF
Rencontre avec Claude Bolotny, Directeur du CDF
 

L’équipe des U18, du centre de formation du club, n’a pas disputé de match depuis plus de 5 mois, rencontre avec le Directeur du Centre de formation qui nous fait un point sur la situation. 

 

Claude, comment ça se passe pour l’équipe des U18 à l’heure actuelle ? 

C’est un gros problème, car pour moi, ce sont des jeunes qui vont perdre une saison. Quand je parle d’une saison perdue, c'est au niveau de la compétition. Nous avons la chance de pouvoir les entrainer ce qui est très valorisant et très heureux par rapport aux joueurs de cet âge-là qui théoriquement n’ont pas le droit de s’entrainer. 

La chance que nous avons pour notre équipe de U18, c’est qu’ils sont considérés comme athlètes de haut niveau, ils peuvent donc s’entrainer même dans des lieux clos. `

On les entraine, mais nous savons pertinemment que le but de ces entrainements, c'est aussi de progresser en match et malheureusement le fait de ne pas disputer de match est un handicap terrible par rapport aux autres générations qui ont pu jouer toutes les saisons. 

Pour moi, c'est une génération qui va perdre un an et cela est très embêtant. 

Heureusement, nous avons trois voir quatre U18 qui ont la possibilité de jouer en espoirs, car ils ont assez de talent pour le faire. 

Tous les joueurs extérieurs ont dû repartir chez eux puisque Renoir était fermé. Les jeunes vont revenir, mais nous ne savons pas si les cours auront lieu pour eux en présentiel ou en Visioconférence. C’est vraiment une saison qui est très difficile. 

 

En ce moment, ça se passe comment les entraînements pour les U18 ?  

Pour ceux qui sont de Limoges, oui, ils peuvent s’entraîner au gymnase de Grellet. Cela représente 6-7 jeunes. Il y a encore beaucoup de joueurs qui sont chez leurs parents. 

 

Claude, tu peux nous en dire un peu plus sur Julien Mahé, le coach des U18 ? 

C’est sa deuxième saison au club en tant qu’entraineur des U18. 

J’ai connu Julien quand il était très jeune, à l’époque, il jouait en minime France au CSP. C’est un meneur de jeu qui a un QI basket exceptionnel. C’était un joueur adroit, mais un peu handicapé par son physique pour viser le haut niveau en tant que joueur. 

 

Julien est un surdoué, il est à la fois : Kiné, préparateur physique et il a tous ses diplômes d’entraineur. 

J’ai rarement vu quelqu’un d’aussi jeune avoir les qualités de Julien. 

Sa première qualité : c’est un énorme bosseur, c’est même un peu trop parfois. En effet, Julien quand il est en vacances, il n’arrive même pas à couper. On essaye de lui apprendre à souffler un petit peu. 

Julien a eu de la chance il y a quelques années, avec la venue à Limoges de Mehdy Mary en tant que Coach des Espoirs. Mehdy, lui a appris beaucoup de choses. Avec Mehdy, nous lui avons mis le pied a l’étrillé. Julien a également appris par lui-même en faisant des stages … 

Il est également entraineur national en Suisse, il entraine une équipe de U18 fille. Pour moi, Julien sera un grand coach, mais il faut qu’il apprenne à se reposer !

J’ai une entière confiance en lui, c’est de l’or en barre. 

 

Julien a signé un contrat d’un an supplémentaire au club, Arnaud Tessier, le coach des Espoirs est encore sous contrat la saison prochaine, ils continueront donc à travailler ensemble. Peux-tu nous parler de leur collaboration ? 

 

D’un côté, il y a Arnaud qui est jeune, mais qui est un vieux briscard du basket et surtout un vieux briscard de la formation. 

Arnaud est malin, il sait travailler avec les jeunes, il analyse très vite, il est calme, il explique bien…. Il y aura donc d’un côté sa sagesse et de l’autre côté, il y aura la fougue de Julien et son désir d’apprendre. 

Parfois, Arnaud va faire comme moi et dire à Julien de freiner, de se détendre, de se reposer… mais ils sont tous les deux d’une complémentarité extraordinaire. 

C’est ce que je voulais, car j’estime que quand on est U18 et après espoirs, il faut avoir la même façon de travailler. Il ne faut pas qu’un U18, quand il va monter en espoirs se trouve totalement perdu. 

Ils se complètent parfaitement tous les deux. 

 

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